Halkan omló zenefoszlány árad némely szobából, s e messzi-bánat vén bútorok színét egybemossa... Csipkés, illatos, édes e dallam,
rég feledett, s most elődong lassan, kimondatlan, szemekben kutatva : éledő ritmust fürkészne árván, s a kopott dal újraszínezve leng,
őszi eső koppan a hűs járdán, s ablakokon ; a dallam újra dereng. Kibukkan a sápadt kegyelemből;
erősödik és zenél a távol, s az elnémult szobákra özönöl. Újra dalol arcképek ajkáról!
Georges Rodenbach - Il flotte une musique éteinte...
Il flotte une musique éteinte en de certaines Chambres, une musique aux tristesses lointaines Qui s'apparie à la couleur des meubles vieux... Musique d'ariette en dentelle et fumée,
Ariette d'antan qu'on aurait exhumée, Informulée encore, et qu'on cherche des yeux : Rythmes se renouant, musique qui tâtonne, Le vieil air se dégage un peu, se nuançant
Grâce au pianotement de la pluie, en automne, Sur les vitres ; et l'air, changé comme un absent. Réapparaît soudain en des grâces fluettes ;
Puis peu à peu précis, on retrouve ses traits Et tout l'air passe encor dans les chambres muettes. Oh ! Musique rapprise aux lèvres des portraits !
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