Sírhalom fölé nyúlik a pálma, Rajta már galambok raja pihen meg, Fehérré festik lombjába szállva, mint sisakot, mit tollak díszítenek.
Felreppennek, mikor gyúl a pirkadat, mint fényes nyakék, úgy ragyog e raj,- s ahogy a szél a fénybe szórja a havat, - háztetőkön leli őket a hajnal.
Lelkem ez a szelíd lombú pálma, Fény leszen, ahogy fénytől gyúl a rés, s vakon hull, ha hull a lombnak árnya s ha megcsillan a reggeli remegés.
Les colombes
Sur le coteau, là-bas où sont les tombes, Un beau palmier, comme un panache vert, Dresse sa tête, où le soir les colombes Viennent nicher et se mettre à couvert.
Mais le matin elles quittent les branches ; Comme un collier qui s'égrène, on les voit S'éparpiller dans l'air bleu, toutes blanches, Et se poser plus loin sur quelque toit.
Mon âme est l'arbre où tous les soirs, comme elles, De blancs essaims de folles visions Tombent des cieux en palpitant des ailes, Pour s'envoler dès les premiers rayons.
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