Az én falumban, Brangues templom-kastélyában kicsiny kápolna áll: öt óra tájt minden nap betérek ide, ha künn a forróság már rám talál. Az ember nem kóborolhat mindig céltalan, inkább járul a Jó Isten elé, ha utcákon, tereken perzsel a nap: „tűz van!” teli torokkal ezt üvöltené. De bent a Szent Szűz áll előttem, csak reám vár, hűs és tiszta, mint a hó, hosszú ruhája alól csak lába látszik, gyermeke ölében, s ringatja az altató. Mária! Ismét eljöttem hozzád, vén szívem szorong és csupa aggodalom: ó, jaj, talán sosem lesz elég időm elmondani azt, amit el kell mondanom! De ő lesütött szemmel néz komolyan s gyengéden, rám, ki egy senki, ám úgy lesi számról a szót, mint ki meghallgatva igyekszik engem érteni.
Paul Claudel - La Vierge qui écoute
À l’église de mon village de Brangues il y a la chapelle du château : C’est là que je vais tous les jours à cinq heures parce qu’il fait trop chaud. On ne peut pas se promener tout le temps, alors autant aller chez le Bon Dieu Dehors le soleil à tue-tête s’en donne, et la route à travers la place en hurlant, on croirait qu’elle crie : Au feu ! Mais, dedans, la Sainte Vierge devant moi pour moi, elle est aussi pure et fraîche qu’un glacier, Toute blanche avec son fils dans sa belle robe tout blanc, si longue qu’on ne lui voit que le bout des pieds. Marie ! c’est ce bonhomme encore une fois qui est là, tout débordant d’anxiétés et de désirs : Ah, je n’aurai jamais assez de temps pour les choses que j’ai à vous dire ! Mais elle, les yeux baissés, avec un visage sérieux et tendre, Regarde les paroles sur ma bouche comme quelqu’un qui écoute et qui se prépare à comprendre.
Brangues, 27 juin 1934.
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