Fényes napok jőnek, leng a por, áldott kékség száll a magasból, s falakra lobban a tűnő ég. Nem zöldül még az ágak vége, rőten hull mind a nap tüzébe, de a fa még zord és sötét.
Nyomaszt a bús napoknak terhe, olykor múlik, ha eső verte a tájat, mely bíborlón ég. És lombosodó rétté robban, mikor a nimfa a habokban feltűnik, majd a partra lép.
Gerard de Nerval - Avril
Déjà les beaux jours, - la poussière, Un ciel d’azur et de lumière, Les murs enflammés, les longs soirs ; - Et rien de vert : - à peine encore Un reflet rougeâtre décore Les grands arbres aux rameaux noirs !
Ce beau temps me pèse et m’ennuie. - Ce n’est qu’après des jours de pluie Que doit surgir, en un tableau, Le printemps verdissant et rose, Comme une nymphe fraîche éclose Qui, souriante, sort de l’eau.
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